Lorenzaccio d'Alfred de Musset (Explication)
Aujourd'hui, on m'a demander d'argumenter sur Lorenzaccio de Musset, d'expliquer en quoi cet auteur avait mis une pars de lui en Lorenzo.
Quelqu'un m'a dit un jour que l'histoire ne cessé jamais de se réécrire, que ceux qui l'écrivait n'était pas forcément ceux que l'on crois.
Je n'ai jamais cessée de croire que, lorsqu'un auteur crée un personnage, il m'est un morceau de son âme en lui, et je vais essayer de vous le prouver aujourd'hui.
L'histoire n'est qu'une réécriture constante de faits, d'actes et de mots. Ainsi, les pouvoirs qui régissent les nations sont toujours confrontés à des opposants armés. "La plume est plus puissante que l'épée" (Edward Boldwer Lytton, Richelieu ou la conspiration), tel semble agir Musset dans sa pièce Lorenzaccio. En effet, à travers son personnage éponyme, l'auteur remet en cause le régime politique dans lequel il vit. Sa personnalité se reflète dans Lorenzo qui apparaît comme un personnage ambigu, un tyrannicide sans cause totalement désenchanté. On peut alors se demander comment Musset s'y prend-il pour faire passer ses sentiments et idéaux à travers son héros.
En premier lieu, nous verrons les similitudes de vie et de caractère des deux êtres puis l'étude mettra en lumière ce qui les différencie.
L'auteur et son personnage central son le miroir l'un de l'autre, ne serait-ce que pour la déchéance et la désillusion amoureuse... deux thèmes qui vont souvent et malheureusement de paire. Lorenzo et ces femmes qui défilent dans ses bras, dans ses nuit éphémère pour combler un vide qui le blesse, le déchire un peu plus, une relation impossible avec, on s'en doute, Alexandre de Medicis, son cousin. Son auteur, le marionnettiste qui guide ses pas quand à lui fait face au cœur brisait que lui à laissé Georges Sand, pour ensuite se perdre dans l'alcool et les femmes, essayer d'oublier. Leur souffrance ne leur enlevant pas la gouaille et l’éloquence dont tout deux font preuve, un fois de plus pour, on suppose, se cacher derrière un masque ( "Une insulte de prêtre dois être faite en latin", se moque Lorenzo dans l'acte I. 4). Un masque bien fragile, se fissurant à la moindre angoisse, ils s’effondre tout d'eux, s'évanouissant à la simple vue d'une épée dans le cas de Lorenzo (Acte I. 4).
Mais si il y a bien des moments où il sont le reflet de l'un de l'autre, c'est bien lors de ces retournement, ces analyses qu'ils font d'eux même. En philosophie, on parle d'introspection, lorsque le sujet se replie sur lui même pour essayer de mieux se connaître, ici, nous avons affaire à quelque chose du même genre. "Quel homme de cire suis-je donc?" (Acte IV. 5) se questionne le jeune italien par la plume de son créateur, une question que lui même il se pose. Il cherche à combattre côte à côte contre les régimes politiques sous lesquels ils évoluent tout deux, l'un pour contourner la censure et l'autre pour essayer de se faire un nom en assassinant froidement l'homme qu'il aime et haie à la fois. L'auteur va même jusqu'à confondre leurs enfances, par des souvenir de Marie Sorderini, la mère de Lorenzo, qui, parlant de son désespoir à Catherine Ginori, évoque un souvenir qui est clairement autobiographique: "Le voyant rentrer de son collège, avec ses gros livres sous le bras" Acte I. 6.
Mais si il y a bien des moments où il sont le reflet de l'un de l'autre, c'est bien lors de ces retournement, ces analyses qu'ils font d'eux même. En philosophie, on parle d'introspection, lorsque le sujet se replie sur lui même pour essayer de mieux se connaître, ici, nous avons affaire à quelque chose du même genre. "Quel homme de cire suis-je donc?" (Acte IV. 5) se questionne le jeune italien par la plume de son créateur, une question que lui même il se pose. Il cherche à combattre côte à côte contre les régimes politiques sous lesquels ils évoluent tout deux, l'un pour contourner la censure et l'autre pour essayer de se faire un nom en assassinant froidement l'homme qu'il aime et haie à la fois. L'auteur va même jusqu'à confondre leurs enfances, par des souvenir de Marie Sorderini, la mère de Lorenzo, qui, parlant de son désespoir à Catherine Ginori, évoque un souvenir qui est clairement autobiographique: "Le voyant rentrer de son collège, avec ses gros livres sous le bras" Acte I. 6.
La relation entre un auteur est son personnage est parfois si forte qu'il est difficile de différencier les deux, dans ce cas précis, il est possible de trouver quelque différence néanmoins.
L'un évolue dans une Florence en 1537 tendis que l'autre en 1830, dans une France perdue. Musset n'est pas le noble qu'est Lorenzo de Médicis, il n'est pas non plus si près du pouvoir, et le peuple n'a pas une si piètre opinion de lui...
Sur ce dernier point, Lorenzo est la lie de Florence, il est celui que tout le monde déteste, celui qui est regardé avec mépris dans la rue. "Tu es la mère de nos malheurs" (Acte I. 6) ainsi s'adresse le peuple Florentin à la mère de Lorenzo. Dans l’esprit des florentins, il est le cousin de l’oppresseur, un jeune dépravé "né avec un cuillère d'argent dans la bouche" qui n'en à cure du peuple et qui ne pense qu'à boire et à passer de bon moment en compagnie de personnes du sexe opposé. Dès la première scène, à la troisième réplique, les sentiment de Lorenzo par rapport aux femmes, son clair: "Deux grand yeux languissant, cela ne trompe pas. Quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à la mamelle?" (Acte I. 1). A cet instant, il donne des conseil à son cousin pour séduire une jeune fille de quinze ans, avec qui il doit ce rendre à un mariage, pour lui enlever son innocence.
Mais la plus grosse différence reste néanmoins que Lorenzo est un nom écrit à l'encre sur une page blanche, tendis que Musset et bel est bien réel, conscient de ses actes et ayant le contrôle sur lui même et sur celui de son personnage éponyme. Lorenzo meurs à l'avant dernière scène de la pièce, mais sa mort ne signifie pas pourtant la fin de l'oeuvre, Musset écrit l’ultime scène. De plus le fait que la pièce est était jouer, mise en scène et interprétée maintes fois avec des distributions différentes, prouve le détachement du personnage est de son auteur.
Sur ce dernier point, Lorenzo est la lie de Florence, il est celui que tout le monde déteste, celui qui est regardé avec mépris dans la rue. "Tu es la mère de nos malheurs" (Acte I. 6) ainsi s'adresse le peuple Florentin à la mère de Lorenzo. Dans l’esprit des florentins, il est le cousin de l’oppresseur, un jeune dépravé "né avec un cuillère d'argent dans la bouche" qui n'en à cure du peuple et qui ne pense qu'à boire et à passer de bon moment en compagnie de personnes du sexe opposé. Dès la première scène, à la troisième réplique, les sentiment de Lorenzo par rapport aux femmes, son clair: "Deux grand yeux languissant, cela ne trompe pas. Quoi de plus curieux pour le connaisseur que la débauche à la mamelle?" (Acte I. 1). A cet instant, il donne des conseil à son cousin pour séduire une jeune fille de quinze ans, avec qui il doit ce rendre à un mariage, pour lui enlever son innocence.
Mais la plus grosse différence reste néanmoins que Lorenzo est un nom écrit à l'encre sur une page blanche, tendis que Musset et bel est bien réel, conscient de ses actes et ayant le contrôle sur lui même et sur celui de son personnage éponyme. Lorenzo meurs à l'avant dernière scène de la pièce, mais sa mort ne signifie pas pourtant la fin de l'oeuvre, Musset écrit l’ultime scène. De plus le fait que la pièce est était jouer, mise en scène et interprétée maintes fois avec des distributions différentes, prouve le détachement du personnage est de son auteur.
Enfin, Musset a créé Lorenzaccio pour pouvoir contourner la censure, pour pouvoir faire part de ce qu'il pense de la politique. Lorenzo est le reflet de son créateur, le reflet d'un homme perdu à l'époque, un simple reflet né de son imaginaire. Musset, un auteur qui a écrit cette oeuvre en n'ayant guère conscience que, maintenant encore, elle touche toujours autant ses propos étant encore valables.
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